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SCREAMING LORD SUTCH & THE SAVAGES
SCREAMING LORD SUTCH & THE SAVAGES
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24 février 2010

Répertoire

"Till The Following Night" (1961)
Face A du 1er 45 tours de Screamin’ Lord Sutch, couplé avec “Good Golly Miss Molly”, publié en Grande Bretagne sur le label HMV (sous la référence POP 953),  en Novembre 1961.

D’abord composée sous le titre de "My Big Black Coffin" (Mon Grand Cercueil Noir), cette chanson fut rebaptisée peu avant sa publication "Till The Following Night" (Jusqu’à la prochaine nuit) afin d’éviter la censure des médias de la prude Albion.

Produite par Joe Meek, cette chanson était d’un ton humouristique et truffée d’effets spéciaux, annonçant un genre très vendeur l’année suivante aux Etats Unis où des chansons dédiées à la fête d’Halloween telles que "Monster Mash," par Bobby "Boris" Pickett, devinrent des best sellers.

Le disque commence par des effets sonores traduisant une atmosphère de film d’épouvante : vent soufflant dans le lointain, grincement strident de vieille porte ou de cercueil en bois, puis hurlements…  Joe Meek a, en fait, ici réutilisées les mêmes ingrédients que pour le troisième 45 tour des Moontrekkers, “Night Of The Vampire”, publié un mois auparavant. Le recyclage de bandes sons deviendra par la suite la marque de fabrique de Joe Meek notamment avec « Telstar », le best seller de sa maison de production, réutilisant des enregistrements de 1960. Comme dans « Telstar », l’atmosphère fantomatique est renforcée par la mise en écho des instruments et des voix. En l’occurrence un vieux piano comme ceux utilisés au temps du cinéma muet, joué sur un tempo rapide, volontairement accéléré par Meek dans certaines séquences pour accentuer les crescendos et autres variations de mouvements. Néanmoins le saxophone, qu’on entend tout le long du disque, vient rappeler qu’il s’agit bien d’une petite chanson pop bien innocente en lui donnant cette coloration dansante (à la manière du tube de l’époque de l’américain John Tillotson « Poetry Emotion »).

Quels musiciens participèrent à cet enregistrement ? Difficile de le savoir. Sans doute la troisième formation des Savages augmentée du saxophoniste Pete Newman. Il semblerait cependant que les séances d’enregistrement aient eu lieu en Novembre 1961, et par conséquent que serait les Savages originaux (de 1960), revenus au bercail en Septembre de la même année, qui figureraient dessus.

Paroles originales de "Till The Following Night" (Screamin’ Lord Sutch?)

When the shades of night are fallin'
And the moon is shining bright 
In the center of a graveyard, in the middle of the night 
I get outta my big-a long black coffin till the followin' 
night...  

While the bat's are a -flyin'  
And the cat's are a-sighing 
And the zombies are a-dancin' 
And the skeleton's prancin 
I get back into my big black coffin' till the following night...

I got two horns on my head and a twinkle in my eye
I got
two feet of hair and it makes the chicks all sigh
When I hit them with my great club, start to holler an' cry. 

Traduction en français:

"Jusqu’à la nuit suivante"

Lorsque la nuit tombe 
Et que la lune se met à briller intansément
 
Du fond d’une tombe, Au beau milieu de la nuit,
 
Je m’extirpe de mon long cercueil noir jusqu’à la nuit suivante
...  

Alors que les chauve-souris virvoltent  
Et que les chats se mettent à miauler
 
Et que les morts vivants dancent
' 
Et que les squelettes se pavanent
 
Je regagne mon long cercueil noir jusqu’à la nuit suivante
...

J’ai deux cornes sur la tête et les yeux qui scintillent comme des diamants
J’ai de très long cheveux, de quoi faire gémire les jolies poulettes
Lorsque je les frappe avec ma canne, elles se mettent à hurler
   

"Jack the Ripper" (1963)

2ème  45 tours de Screamin’ Lord Sutch, couplé avec “Don't You Just Know It”, publié en Grande Bretagne en Mars 1963, cette fois-ci sur le label Decca  (sous la référence F11598).

Il s’agit là de l’adaptation d’un standard américain. “Jack The Ripper” fut, en effet, composé par les auteurs et paroliers outre-atlantiques Charles G. Stacey, Walter Haggins et Joe Simmons.

Cette chanson s’inspire du tueur en série qui sévit dans les rues de Londres aux alentours de White Chapel vers 1888. Le prénom “Mary”, repris dans le refrain, fait référence à une de ses réelles victime, une jeune prostituée qui exerçait dans ce secteur…

Chanson sur 3 accords, en 4 temps, et en ré majeur .

Là encore, Joe Meek emprunte à d’autres productions : on peut en effet reconnaître l’ introduction de “Dragnet” de Ray Anthony au début du morceau. Les mêmes ingrédients que dans"Till The Following Night" sont utilisés pour créer cette atmosphère de film d’épouvante. Si de nos jours ces effets peuvent paraitrent plutôt « Kitsch », à l’époque, ils paraissaient assez novateurs.

Lorsque Screamin’ Lord Sutch interprétait cette chanson en public dans les années 60, il poursuivait tout le long de la scène, en brandissant un long couteau, le clavier du groupe qui était déguisé en péripatéticienne… nombreux furent les malchanceux pianistes qui en firent l’expérience et finirent dans un lit d’hopital : Freddy Fingers Lee et le futur acteur  Paul Nicholas s’y succédèrent. Par la suite la chanson fut retiré du répertoire et, faute de pianiste, Screamin’ Lord Sutch engagea des saxophonistes à la place. Heureusement pour lui, la mode avait changé et les cuivres étaient soudainement devenus tendance en 1966…

Là aussi difficile de savoir quels musiciens ont participé à cet enregistrement ?

Peut être les Savages originaux, qui l’auraient effectué un an avant sa publication, à moins qu’il ne s’agisse d’une équipe plus tardive, celle emmenée par le pianiste Freddy Fingers Lee à la fin de l’année 1962.

Toujours est-il qu’une première séance d’enregistrement fut produite par Joe Meek en Novembre 1962 avec Carlo Little à la batterie. La prise finale, qui figure sur le disque commercialisé, fut effectué avec un autre batteur, Derek “Deggsy” Sirmon.

Joe Meek demanda à Pete Semmens, le saxophoniste d’un petit orchestre de Rhythm & Blues londonien les Sack'o'Woes, de jouer une note longue et continue à la clarinet. Meek enregistra le son ainsi obtenu sur bande puis y appliqua quelques distorsions ce qui donna ce son étrange de sirène vibrante qu’on peut entendre dans le refrain, juste après la voix des choristes entonnant "It's the Ripper...XXX.....Jack The Ripper"

Paroles originales de "Jack the Ripper" (Haggins)

Ah-ha-ha, aaah!
The Ripper, Jack The Ripper
The Ripper, Jack The Ripper

There's a man who walks the streets of London late at night
The Ripper, Jack The Ripper
With a little black bag that's oh-so tight
The Ripper, Jack The Ripper
He's got a big black cloak hangin' down his back
The Ripper, Jack The Ripper
That's one big cat I just hate to fight
The Ripper, Jack The Ripper
When he walks down the streets
Every girl he meets he says; is you name Mary Kelly?

The Ripper, Jack The Ripper
The Ripper, Jack The Ripper

When she walks down the streets, he's never far behind
The Ripper, Jack The Ripper
With his little black bag and his one track mind
The Ripper, Jack The Ripper
Well, he really catches up when the lights go down
The Ripper, Jack The Ripper
'Cause that's the time he starts his dirty chop-around
The Ripper, Jack The Ripper
When he walks down the streets
Every girl he meets he says; is you name Mary Kelly?

The Ripper, Jack The Ripper
The Ripper, Jack The Ripper

Scotland Yard will never catch him, he's too clever
He's much too clever
But if they do, man they'll catch: The Ripper!
The Ripper, Jack The Ripper
The Ripper, Jack The Ripper
Well, the streets of London kinda never safe
The Ripper, Jack The Ripper
Whenever Jack The Ripper shows his face
The Ripper, Jack The Ripper
So, you pretty little girlies, take a-my advice
The Ripper, Jack The Ripper
And don't walk the streets of London late at night
The Ripper, Jack The Ripper
When he walks down the streets
Every girl he meets he says; is you name Mary Kelly?

The Ripper, Jack The Ripper
The Ripper, Jack The Ripper

Oh yes, Mary! Where are you Mary?
I'm after you Mary, ha-ha-ha
With my knife Mary!
Ah-ah, sure, ah-ha-ha-ha-ha
Where are you?
Ha-ha-ha
Aaaah!

Traduction en français:

« Jacques L’éventreur »

Ah-ha-ha, aaah!
L’éventreur, Jacques L’éventreur
L’éventreur, Jacques L’éventreur


Un homme sillonne les rues de Londres tard le soir
L’éventreur, Jacques L’éventreur
avec un petit sac noir bien accroché
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Il porte une longue cape noir qui lui recouvre le dos
L’éventreur, Jacques L’éventreur
C’est le genre spécimen que je n’aimerai pas affronter
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Lorsqu’il arpente les rues
A toutes les filles qu’il croise sur son chemin, il leur demande si elles se nomment Marie Kelly?

L’éventreur, Jacques L’éventreur
L’éventreur, Jacques L’éventreur

Lorsqu’elles s’attardent, il n’est jamais très loin
L’éventreur, Jacques L’éventreur
avec son petit sac noir et sa soif de trouver une proie
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Et voilà qu’il surgit dès que les lumières s’éteignent
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Car c’est l’instant où il commence son travail de boucher
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Lorsqu’il arpente les rues
A toutes les filles qu’il croise sur son chemin, il leur demande si elles se nomment Marie Kelly?

L’éventreur, Jacques L’éventreur
L’éventreur, Jacques L’éventreur


Scotland Yard ne l’attrapera jamais, il est bien trop malin
Il est bien trop intelligent
Mais si cela devait arriver: c’est à L’éventreur qu’ ils auront à faire face  !


L’éventreur, Jacques L’éventreur
L’éventreur, Jacques L’éventreur


Voyez, les rues de Londres ne sont jamais si sûres
L’éventreur, Jacques L’éventreur

Jacques L’éventreur ne montre jamais son vrai visage
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Alors, gentilles fillettes, si j’ai un bon conseil à vous donner
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Ne vous aventurez jamais seules dans les rues de Londres tard le soir
L’éventreur, Jacques L’éventreur
Lorsqu’il arpente les rues
A chaque fille qu’il croise sur son chemin, il lui demande si elle se nomme Marie Kelly?


L’éventreur, Jacques L’éventreur
L’éventreur, Jacques L’éventreur

Oh oui, Marie! Où es-tu Marie?
C’est après toi que j’accours  Marie, ha-ha-ha
avec mon poignard Marie!
Ah-ah, certainement, ah-ha-ha-ha-ha
Où es-tu Marie?
Ha-ha-ha
Aaaah!


Monster in Black Tights (1963)

Monster in Black Tights is a sproof on the currently topical Jimmy Clanton’s “Venus In Blue Jeans”, popularized in Britain by Mark Wynter in late 1962. Penned by both Joe Meek & Geoff Goddard, the same staff responsible for the success of “Telstar” by the Tornados. They composed another number inspired by the same song for these latters: “Globbetrotter”.

Face B du 3ème  45 tours de Screamin’ Lord Sutch, couplé avec sa reprise de “I'm A Hog For You” des Coasters, publié en Grande Bretagne en Septembre 1963, sur le label Decca  (sous la référence F11747).

Monster in Black Tights est une parodie du “Venus In Blue Jeans” de Jimmy Clanton, gros succès aux Etats Unis et en Grande Bretagne à la fin de l’année 1962. Composée par Joe Meek et Geoff Goddard, la même équipe gagnante qui produisit “Telstar” des Tornados. Ils récidivèrent avec “Globbetrotter”, toujours pour les Tornados et également inspirée de “Venus In Blue Jeans”.

Paroles originales de Monster in Black Tights (Joe Meek, Geoff Goddard)

My Monster in Black Tights

You’ve Got the Kind Of Blood that I Like

I Remember the day

You dragged Me Away

And Left Me On A Barbed-Wire Fence…

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